Innovation technologique mais non marketing

La 4G, on le sait depuis le début, est l’occasion inespérée pour les opérateurs de retrouver de la marge sur leurs forfaits téléphoniques. Toutefois, il faut bien avouer que le consommateur avait prix l’habitude de forfaits libres et peu onéreux. Le pas technologique semble faire un saut en arrière au niveau des tarifs. Ainsi, les 3 grands opérateurs historiques proposent déjà leur forfaits 4G dans des conditions similaires. Les offres démarrent avec les appels et SMS illimités et 2 Go de bande passante pour l’internet. Ensuite, chaque opérateur rajoute sa touche avec un abonnement à Deezer, de l’espace de stockage dans le Cloud ou d’autres petites choses qui allongent la liste des options mais ne font pas l’intérêt du forfait.

Orange propose ainsi son forfait Origami en entrée de gamme à 30 euros en 2013, puis 40 l’année prochaine, somme à laquelle il faut rajouter 15 euros mensuels pour le mobile que vous n’avez pas encore puisque très peu sur le marché sont en 4G. 40 euros avec un mobile, c’est le prix du forfait chez SFR tandis que Bouygues Telecom le propose au même prix mais ne couvrira en France que 40% de sa population, au 1er octobre 2013 et en fournissant le réseau H+ en attendant. Tous ces forfaits d’un prix d’une autre époque son bien sûr comptés avec un engagement de 2 ans. Il faut savoir aussi que 2 Go sont bien insuffisants au regard de l’utilisation de la 4G proposée. Passer à un forfait 4Go revient à un prix qui tourne pour les 3 opérateurs autour de 60 euros/mois.

Des forfaits d’une autre époque

Les nouveaux forfaits sont incontestablement d’une autre époque au niveau du tarif qui avoisinera facilement les 60 euros. Justifiés par les opérateurs par les infrastructures nouvelles, le consommateur risque tout de même de se retrouver à une autre époque où un jour Xavier Niel et Free lui ont fait comprendre que l’on pouvait faire beaucoup mieux.

Les forfaits 4G sont aujourd’hui proposés à des tarifs et des conditions qui coûtent très cher pour un réseau qui n’est que peu présent sur le territoire.